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ominantes les musiques du coeur sont toujours douces.
Il y a toujours ce même pan de mur aux giroflées jaunes du côté de l’enfance, toujours l’amitié d’un ciel sans fin au-dessus de la Loire et des confettis à l’aube sur les pavés.
Il y a toujours des vitriers comme des poètes et des fenêtres qui vous offrent des reflets, des éclats de jour, des miroirs plus vrai que nature.
Il y a toujours des mimosas, des lampes pleines d’odeurs, des mots qui chantonnent sur la Butte ou sommeillent dans la friche des îles.
Il y a toujours, au fond d’une grande demeure, cette toile de James Guitet si parfaite qu’elle suffirait au regard pour toute une vie.
Il y a toujours la petite mansarde où tu écrivais au plus noir de la saison des loups, tes "Lettres à des amis perdus".
Il n'y a plus de violettes au coin de rues.
Il n'y a plus l'unique exemplaire de Tristan Corbière feuilleté par des générations d'étudiants dans la bibliothèque du souvenir, il n'y a presque plus de navires.
Il y a de grands parcs profonds comme des cales avec des graines pour fleurir un continent, il y a l'Europe qui parle toutes les langues.
Il y a toujours cette pâtisserie au goût de novembre qui fait la nique à l'hiver, il y a toujours les dimanches pluvieux où le temps se noie sur l'envers du monde.
Ecoute, ce soir la mer est proche."
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Dernière mise à jour de cette page : 28/01/2001